Je verrai jusqu'où ça me mènera, mais je tiens à commencer par un hommage à des personnalités de l'animation japonaise, que j'apprécie tout particulièrement.
Oui, c'est vrai, au Japon, il y a Miyazaki. N'importe quel adulescent qui a vu une fois Totoro ou n'importe quel film du fondateur du studio Ghibli vous le ressort systématiquement. Et "blabla poésie" et "blabla onirisme" et "blabla messages de tolérance"... Qu'on ne s'y trompe pas, j'adore Miyzaki, évidement, mais je regrette que bien souvent, il ne soit que l'arbre qui cache la forêt. Y compris vis-à-vis du studio Ghibli, car en France on connait déjà beaucoup moins le travail d'Isao Takahata.
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Isao Takahata |
Il nous plonge dans une tribu de Tanuki, esprits de la forêt, qui ressemblent à des blaireaux (wikipedia parle de chiens viverrin, mais je sais pas ce que c'est un "chien viverrin"), bestioles protéiformes aux énormes testicules, plutôt glandeuses et fêtardes sur les bords.
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impressionnant, non? |
Autant "Le tombeau des lucioles" vous plombe n'importe quelle humeur au beau fixe (une fois prévenu(e), regardez-le quand même, c'est un chef d'œuvre absolu), autant "Pompoko" ensoleillera n'importe quelle journée pourrie (et dieu sait qu'il y en a).
Takahata est aussi le réalisateur de "Omoide Poroporo" ou "mes voisins les Yamada" et - a priori- c'est lui qui signera le prochain Ghibli : "Le conte du coupeur de bambou ". Impressionnant, quand on sait que le maître a dépassé les 75 ans.
C'est tout pour aujourd'hui. Une prochaine fois, l'animation servira de prétexte pour parler aussi de musique, promis.
Et ça vaut ce que ça vaut : courage, mes amis japonais. J'ai eu la chance de visiter votre merveilleux pays et depuis, je ne rêve que d'une chose : y retourner...
Elie
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