mardi 11 octobre 2011

Playlist / Mardi 11 octobre 2011


Martin Creed, Work No. 264. Two protrusions from a wall, 2001(Courtesy de l'artiste)

dEUS / Twice (We survive)
Death in Vegas / Witch Dance
Death in Vegas / Enforced Peace (Fearless' Michigan Milita mix)
The Finkielkrauts / Incorrect
Cheveu / Ice Ice Baby
I break Horses / Winter Beats
Smog / I break Horses
Fink / Who Says
St Augustine / Icelandic
Feist / Graveyard
St Vincent / Cruel
Kim Novak / Merry go round
The last Morning Soundtrack / Such a cold Winter
Massive Attack vs Burial / Four Walls
Miossec / Chanson qui laisse des traces
Mustang / Restons amants
Idaho / You'll get to the Bottom of this
Red House Painters / Bubble
Blood Orange / Lives & Treasures (Acrylics cover)

Playlist / Mardi 4 octobre 2011


Laura Henno, Untitled, 2008 (Courtesy de l'artiste et galerie des fille du calvaire)

Wild Nothing / Golden Haze
Unkle / Lonely Soul
Ed Harcourt / Those Crimson Tears
Michael Head / Queen Matilda
Pavement / Shady Lane
Silver Jews / Room Games and Diamond Rain
Idaho / Weigh it down
Lullaby for the Working Class / Good Morning
Bran Van 3000 / Drinking in L.A
Sole / Plutonium
Gnarls Barkley / Just a Thought
Day One / Waiting for a Break
Sharko / Ema
Dead Man Ray / Woods
Mice Parade / Spain
The Album Leaf / Twentytwofourteen
Migala / Your Star, Strangled
Mus / A la fonte cada mañana
Mark Fry / Shalky down
Epic 45 / Summer Message
Clap your Hands Say Yeah / Misspent Youth
Elliott Smith / Waltz #2 (XO)
dEUS / Let's get lost

jeudi 15 septembre 2011

juillet - septembre

 

Presque deux mois se sont écoulés entre la dernière émission de 2010/2011 et la première de celle qui devient la 7e saison de stereo, 2011/2012.

Alors pour vous remercier à la fois de votre fidélité, mais aussi de votre patience, voici un extrait de la dernière émission de la saison dernière.

Et n'oubliez pas d'aller faire un tour sur la page facebook de l'émission !

A mardi !

lundi 11 juillet 2011

Happy end !

Pierre La Police

Les Requins Marteaux vont mal. Très mal. Très très mal. Et comme j'aime la bande dessinée, l'alcool, l'humour et les animaux à tête rigolote, j'aime les Requins Marteaux.
Dans ma prime jeunesse, j'ai eu la chance d'organiser un mini-festival de bédé pour lequel Pierre Druilhe était venu. Il m'a alors, sans le savoir, plongé dans un univers parallèle du 9e Art, en me faisant découvrir Guerse, Bouzard et Winshluss pour ne citer qu'eux. Des heures et des heures de lectures passionnées. Et j'ai du mal à concevoir que ça puisse s'arrêter.


Alors j'ai décidé de passer une petite commande "de soutien". A la suite d'un imbroglio dont je vous passe les détails, j'ai changé une bédé premièrement choisie pour le livre disque d'Etienne Charry, "Etienne Charry présente Les Synchrotypes". Au passage, les ex-albigeois m'ont gracieusement fait cadeau de 2,5 euros (c'est pourquoi j'ai décidé d'écrire un petit billet dans ce blog, histoire de "solder les comptes", qui font les bons amis ne l'oublions pas. Mais notre commercial-chargé de comm' (coucou Antoine!) m'a informé que vu le trafic de ce blog, je devais encore lesdits 2,5 euros. Mais bon, c'est l'intention qui compte, non?).

"Les Synchrotypes", kesako? Un concept de groupe. C'est difficile à expliquer, car beaucoup de choses me viennent en tête pour le décrire. Un concept, oui, car formellement, le groupe n'existe pas. Mais voilà, il existe quand même, en attestent ces 4 morceaux et ces 24 propositions graphiques pour lui donner une identité. Tel un producteur de major-compagnie-qui-souffre-du-téléchargement-illégal (dites non à Hadopi, les amis), Charry créé un répertoire et invente le groupe qui va le porter (lui dit "ma motivation, en entreprenant ce projet était de démonter une mécanique bien connue, la remonter dans le désordre et voir ce qui se passe", mais cette mécanique est trop souvent montée dans le désordre, malheureusement). Pour ça, il demande à ses amis de créer une illustration présentant le groupe, ses membres, ses instruments, ses attitudes.

"Etienne Charry présente Les Synchrotypes", c'est dont un projet qui a débouché sur un livre-disque fort réussi. J'adore beaucoup des propositions faites par les artistes sollicités pour le projet (mention spéciale à Charles Henry, Pierre La Police qui nous réinvente le groupe virtuel type "Gorillaz du pauvre" et Philippe Schlienger) et les 4 morceaux sont eux aussi très chouettes. Maintenant, j'ai du mal à savoir si je dois ranger l'objet dans ma discothèque ou dans ma bibliothèque, car Etienne Charry a même semé le doute au point de compiler les quatre morceaux - très courts, l'ensemble fait un peu plus de 8 minutes - sur un mini-cd.

C'est une multitude de petites choses qui me font aimer ce livre-disque.
Le mini-cd, tu ne peux le lire que sur des platines. Mon Mac, il en veut pas. Retour au vintage.
Les groupes qui n'ont pas vraiment d'identité, il en sort à tout bout de champ, lancés pêle-mêle par ces majors, dont je parlais plus haut, qui se foutent de la gueule avec de la musique jetable. Etienne Charry, lui, "soigne l'emballage". Son groupe n'a certes, au début, pas d'histoire, pas de visage. Mais en un peu plus de 20 pages et 8 minutes, il en a plein.

Ce disque témoigne d'un héritage. Une époque où faire de la musique, ça voulait dire quelque chose. Où on soignait sa production, son rendu. Et ce, quoi qu'il arrive. Je le passerai demain pendant la dernière émission de la saison. Dans une radio vintage, qui a connu la crise il y a un an pile poil, je pense que ça a du sens. Et comme la Radio Primitive a su le faire, je souhaite bien évidemment aux Requins Marteaux de résister et tenir bon.

Le jeu en vaut la chandelle.

ps: pour ceux qui ne connaissent pas les Requins Marteaux : foncez. vraiment.

Elie

mardi 5 juillet 2011

Playlist / mardi 5 juillet 2011


Tatiana Trouvé, Untitled, (de la série Intranquillity), 2007 (Courtesy de l'artiste et Johann Koenig gallery)

Banjo or Freakout / 105
Benjamin Biolay / Mon amour ma Chérie
Chiara Mastroianni / Folle de toi 
Arab Strap / Soaps (original version)
LCD Soundsystem / Movement
Deerhoof / Super duper rescue Heads !
Cercueil / Skip one Breath
Washed out / Soft
Seapony / Emma's House
Elbow / Red
Badly drawn Boy / Another Pearl
Pink Floyd / A Pillow of Winds
Sparklehorse / Cow
Lisa Papineau / A quiet Storm
Luise Pop / Feminist Terrorist
Christian AIDS / Stay +
Jamie XX / Far nearer 
Gang Gang Dance / Mindkilla (Lee Scratch Perry remix)
Lykke Li / I Follow you (Tyler the Creator mix)
La Femme / Sur la planche

Playlist / Mardi 28 juin 2011


Richard Prince, Untitled (Cowboy), 1989 (Courtesy de l'artiste et Gagosian Gallery)


samedi 18 juin 2011

"Watashi wa Nihon ga suki desu !" - "Sakura" de Susumu Yokota


On Kawara, JULY 20, 1969, 1969 (Courtesy de l'artiste et David Zwirner Gallery)

C'est peut-être l'un de mes disques fétiches. L'un de ceux que je garde précieusement, toujours proche de moi. Non pas que je l'use à n'en plus finir, ça serait faux. Disons que je le sors quand j'en ai besoin.

Quand j'en ai besoin ?
Oui, car je considère qu'une part du bonheur consiste à avoir toujours le bon disque à écouter pour coller à son humeur. Et dans la grande B.O de ma vie, "Sakura" tient réellement une place de choix pour illustrer les moments de calme, de douceur et de sensibilité.

"Sensibilité", c'est le mot qu'utilise Mark Richard-San, de Pitchfork, pour décrire cet album. C'est bien vu. L'esprit lancinant, doucement rythmé et nappé, qui se dégage globalement de cet album peut être  traduit par "sensibilité". Du reste, le meilleur mot pour qualifier cet album, c'est encore l'auteur qui l'a trouvé : son titre, "Sakura", "la fleur de cerisier". Car la fleur de cerisier, aussi magnifique et douce est-elle, exerce une fascination ancestrale au pays du soleil levant à travers son symbole de "beauté éphémère". Grosso modo, la vie est considérée comme belle et courte, un peu comme une fleur de cerisier, qui se disperse très vite.

Dans le cas présent, la "beauté éphémère" dure entre 45 et 50 minutes, divisées en 12 morceaux qui se succèdent (presque) parfaitement dans les sonorités et les ambiances. C'est aérien, doux, fragile. Et ça transporte.

 Ça y est, j'ai lâché la bombe. "Ça transporte". C'est typiquement le genre d'expression qui me gave, ça, "ça transporte". Ça veut tout et rien dire. En l’occurrence, ça "happe l'esprit", quelque chose comme ça. J'évite soigneusement le "fait voyager", car finalement, y'a peu ou même pas de sonorités japonaises dans ce disque. Ce sont des nappes de clavier sur lesquelles des notes de piano, guitare ou même harpe atterrissent. Des choses très "ambient" qu'on retrouve, par exemple, chez Pan American, Brian Eno. C'est... méditatif? Ou du moins, apaisant.

"Sakura" est un disque que j'aime écouter à la fin d'une longue journée assez harassante ou quand le ciel est gris et bas. Il prend une dimension presque... épidermique. C'est un truc physique, un peu comme si les sons se glissaient sous ma peau pour la faire vibrer, puis la tranquilliser, alors que les beats -eux- bloquaient mon esprit contre toute autre notion étrangère à la douceur et au calme. Ça ne fonctionne pas tout le temps, mais c'est inscrit dans ma liste de petits bonheurs quotidiens quand, en hiver, avant la douche et avec peu de lumière, tu appuies sur play. Effet instantané.

Musicalement, je l'ai plus ou moins sous-entendu, tout n'est pas parfait. Finalement, si on écoutait ce disque d'une manière détachée, je comprendrais qu'on me dise qu'il ne s'y passe pas grand chose.
Mais voilà, ce qui est bien, avec la musique, c'est que (souvent), ça dépasse largement le simple enchevêtrement de sons. Je ne peux trop vous parler d'un morceau en particulier (en plus, les noms en japonais, on s'y perd vite), l'ensemble étant particulièrement cohérent et montant progressivement en intensité. A part peut-être "Hisen", la 7e plage de cet album (j'ai un attachement très particulier aux plages 7, souvent excellentes) dont la ligne de basse me fait toujours penser à une traduction musicale d'un feu d'artifice.
Et j'aime beaucoup les feux d'artifice.

Elie

mardi 14 juin 2011

Playlist / mardi 14 juin 2011


Pierre Malphettes, Un arbre en bois sous un soleil électrique, 2005 (Collection FRAC Rhône-Alpes)

Antonionian / Into the Night
Postal Service / Sleeping in
Oberhofer / I could go
Ben Lupus / Broken
Mojave 3 / Between the Bars
Suede / We believe in Showbiz
The Chap / Well done you
Guards / Don't wake the Dead
Wu Lyf / Heavy Pop
Alex Banjo / Plexus
Sébastien Tellier / Fantino
Wagon Christ / Chunkothy
The Beta Band / B+A
Washed Out / Eyes be Closed
Star Slinger / Elizabeth Frazer (Cocteau Twins rework)
Thurston Moore / Blood never lies
Okkervil River / Lay of the last Survivor
Summer Camp / I want you
Aladdin / The sun is on Fire
O'Death / Ghost Aid
The Big Crunch Theory / Arrows

Mixtape 2/2


Claude Lévêque, Nous sommes heureux, 1997 (Collection FRAC Poitou-Charentes)

Deuxième partie de ma sélection du week-end (oui, je sais, le week-end se prolonge un peu, mais ça prend du temps, tout ça). Contrairement au post précédent, il y a cette fois un petit topo sur chacun des groupes choisis, alors forcément, c'est plus long (à faire, et à lire). La sélection est forcément très orientée folk (ça ne vous étonnera pas...), voire même exclusivement composée de folk... Je suis comme ça, moi, en amour comme en musique, je suis exclusif. J'espère que ça vous plaira. N'hésitez pas à réagir sur le blog, sur FB, par courrier ou en appelant à la radio. Et surtout, enjoy !!

Porcelain Raft / Shapeless & gone : J'ai découvert Mauro Remiddi par le biais de je ne sais plus quel blog. J'avais passé "Tip of your Tongue" dans l'émission il y a quelques mois, et n'ai jamais cessé de m'intéresser à lui depuis, glanant des titres ici et là. Il vient de signer chez Secretly Canadian, c'est dire si le garçon a bon goût !! Entre rock lo-fi et morceaux plus acoustiques, il n'a pour l'instant sorti que des chefs d'œuvre...

Marissa Nadler / Baby, I will leave you in the Morning : Une jeune (et jolie !) chanteuse folk américaine dans la grande tradition de l'Americana. On la compare souvent à Kate Bush, Hope Sandoval ou Vashti Bunyan. Elle préfère citer Leonard Cohen, Nina Simone ou Pink Floyd. On retrouve effectivement parfois des passages qui rappellent les envolées du Space rock.

Frida Hyvönen / Everybody Hurts : On ne présente plus la petite fée suédoise. Après s'être inspirée d'une chanson de Dirty Dancing sur Silence is Wild, elle reprend aujourd'hui le classique de R.E.M. Bien que très fidèle à l'original, sa reprise se démarque de l'original par ses prouesses vocales notamment (oui, je suis amoureux, et alors !!).

Guerre / Fox Fur Morning : No Fear of Pop le qualifie de "master of gloomy and twisted R’n'B merging with ambient electronica". C'est bien dit, mais intraduisible... Chez Magic, on convoque plutôt Bon Iver et How to Dress Well, ce qui est plutôt judicieux (comme (presque) toujours chez Magic). En tout cas, un jeune homme à découvrir d'urgence (vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus).

L'Altra / Telepathic : Un morceau extrait du nouvel album à paraître de L'Altra. Même s'ils ne se sont jamais vraiment remis de la sortie de In the Afternoon, les américains sont encore capables de sortir des morceaux de grande classe comme ce Telepathic envoûtant.

Woodpecker Wooliams  / Diego Diego : Un nom formidable, un visage d'ange, un univers qui rappelle Amiina ou Olöf Arnalds (des fées islandaises, quoi) et une voix proche de Joanna Newsom ou Emilie Simon (les trucs bien d'Emilie Simon, soyons bien d'accord). Y'a même de la pluie à la fin du morceau !!
Bonnie Prince Billy & the Phantom Family Halo / The Mindeater : BPB à son meilleur, accompagné ici d'un groupe de rock expérimental psychédélique de Brooklyn. Morceau titre d'un EP sorti récemment chez Sophomore Lounge, The Mindeater est jusqu'à une minute de la fin un morceau assez classique de Will Oldham. Quant à cette dernière minute, il s'agit d'un passage à l'orgue assez étonnant, mais fort agréable.

Daughter / Landfill : Un morceau de folk assez classique, mais la voix d'Elena Tonra est tellement magnifique que je ne pouvais pas passer à côté. 

Liam Finn / Honest Face : J'avais découvert la famille Finn il y a maintenant quinze ans (...) avec l'album Finn, réalisé par Neil (ex-leader de Crowded House) et Tim Finn. Je retrouve aujourd'hui le fils, avec une Daytrotter session de toute beauté. Ils sont quand même forts, ces australiens !!

Balam Acab / Oh, why : Alors, ça j'ai découvert il y a quelques heures, je n'ai donc pas grand chose à en dire, mais j'ai trouvé ça tellement beau que je l'ai ajouté à la liste. Je laisse Pitchfork et Gorilla vs Bear vous en parler, ils font ça mieux que moi. 

Little Kid / Logic Song / We waited... : L'un des derniers morceaux de Kenny Boothby, dont je ne sais absolument rien (et il semblerait que je ne sois pas le seul), sauf qu'il est canadien. Il vient donc de la même patrie que Caribou, Arcade Fire et Final Fantasy, ça me suffit pour l'aimer. De toute façon, pourquoi se priver de son folk/ambient lo-fi fort sympathique ?

Cankun / Your Fingers the Snakes : Nouvel alias de Vincent Caylet, après Archers by the Sea ou The Pistils Cosmos. Un projet folko-psychédélico-ambient signé sur le label Hands in the Dark : "J'ai créé Cankun car j'avais un besoin de créer du groove et de faire une musique plus rythmée… Mais ma musique est davantage celle d'une journée de fin septembre qu'une bande sonore de plein été". Quand je vous parlais de dimanche brumeux tout à l'heure...

Young Man / Playtime : Après des reprises d'Animal Collective, Beach House, Grizzly Bear, Bon Iver ou Ariel Pink, Colin Caulfield a enregistré récemment un EP intitulé Boy, forcément influencé par les groupes cités plus hauts, mais qui n'a pas à rougir de la comparaison, ce qui est déjà énorme. Une Daytrotter session plus tard et vous serez totalement conquis. 

Thurston Moore / Benediction : Même topo que pour Bonnie Prince Billly, je ne vais pas vous présenter Thurston Moore. Il s'agit d'un extrait de son nouvel album. Je ne l'ai pas encore écouté, mais Seb m'a dit qu'il était un peu moins immédiat que le précédent. Je vous laisse juger, même si ce morceau n'est sans doute pas représentatif de l'album. 

A Grave with no Name / Winter in Japan : Ne vous fiez pas au nom du groupe, il ne s'agit pas d'une nouvelle formation gothique ou emo. Non, non, A Grave with no Name est le projet d'Alex Shields, jeune londonien nourri au son de Pavement et autres groupes lo-fi américains. A rapprocher d'Atlas Sound ou Banjo or Freakout, en un peu plus "énervé". En tout cas, moi, j'aime beaucoup. 

Sea Oleena / Asleep at the Wheel : Un de mes coups de cœur de ces derniers mois. En plus d'être charmante et très talentueuse, Charlotte Oleena Loseth est en plus extrêmement généreuse, puisque tous ses morceaux sont disponibles en téléchargement gratuit. Du folk vaporeux, quelques notes de piano, que demander de plus ? 

The Head and the Heart / Down in the Valley : Après avoir vendu leur album éponyme auto-produit à 10000 exemplaires, ce groupe de Seattle a été signé par Sub Pop. Moi, j'y entends pas mal de similitudes avec Midlake, The Shins ou Fleet Foxes, notamment pour les chœurs. Un album de folk américain classique, c'est-à-dire indispensable. 

Chad VanGaalen / Sara : Encore un artiste signé chez Sub Pop, et encore un disque indispensable. Diaper Island est un disque de lo-fi dans la lignée des précédents opus du bonhomme. Et surtout, une chanson : "entamée l’air de rien par un sifflement désinvolte et une guitare acoustique, Sara bouleverse par sa mélodie et des arrangements délicats qui capturent l’amour et la mélancolie dans un filet d’arpèges et percussions. Un coup de foudre doux et irradiant." (Magic n° 152, mai 2011) 

Ellis Swan / Frankie and Charlie : Alors là, aucune info trouvée, à part ça, via No Fear of Pop : "At its core true-to-the-letter loner folk yet fuzzed out to the extreme and with quite a few twisted edges, Chicago-based artist Ellis Swan really got me with this slow-burning ballade about devotion in spite of reality and all other things that matter – reason among them. We’ve heard this story many times before, but it hurts each single time". 

Coma Cinema / Greater Vultures : Mat Cothran et sa bande ont mis en ligne gratuitement leur dernier album il y a quelques mois. Lui aussi biberonné à Pavement et Sebadoh, il livre aujourd'hui une musique forcément inspirée de ce courant lo-fi, mais agrémentée d'une délicatesse pop très anglaise. 

aux. out / Glossy Pavement #2 (alternate) : Garrett Mombourquette, jeune canadien de 17 ans, est l'une des révélations des derniers mois. Il décrit lui-même sa musique comme de l'"acoustic ambient electronica instrumental lo-fi". C'est peut-être un peu alambiqué, mais je ne saurais dire mieux !! 

Youth Lagoon / July : Encore une découverte toute récente. Trevor Williams Power sortira son premier LP dans quelques semaines. D'ici là, vous pourrez vous délecter avec les quelques titres disponibles sur la toile, pour la plupart faits de longues nappes contemplatives. On ne ressort pas toujours indemne de l'écoute des Cocteau Twins... 

Manjolia Mountains / Drone#1 : Et des norvégiens pour finir et sortir un peu de toutes ces références anglo-saxonnes. Et même des norvégiens qui font le lien entre rock psychédélique, krautrock et folk. Sur le papier, ça peut faire un peu peur, mais en fait c'est très bien, et même plus que ça. Ça sonne un peu comme du Tame Impala, en plus sombre, pour faire vite.

En bonus, deux morceaux que je n'ai pas réussi à encoder :
Sister Crayon / Stem : Groupe de Sacramento, Sister Crayon distille une musique folk éthérée aux accents parfois pop, qui rappelle Bat for Lashes. Ils ont également réalisé l'année dernière un split single avec Warpaint. Le morceau est à écouter ici.

Mavis The Dog / Not all things must pass : Un Daniel Johnston jeune. Ça fait un peu peur dit comme ça, mais le folk lo-fi de Scott Olsen rappelle indéniablement les œuvres du génial texan d'adoption. Vous pouvez télécharger l'ensemble de l'album sans crainte .

Voili voilou, je crois que ça y est. A très vite pour de nouvelles aventures.

xo 

lundi 13 juin 2011

Mixtape 1/2


Claude Lévêque, Rise of the Poisoned Youth, 2009 (Courtesy de l'artiste et galerie Kamel Mennour)

Chose promise, chose due !!

J'avais dit mardi dernier que je posterais sur le blog les morceaux que je n'avais pas l'occasion de passer à la radio. En voici donc une sélection. Il y a en tout une cinquantaine de morceaux, que j'ai répartis en deux "mixtapes". La première contient les morceaux plus dansants, et conviendra donc parfaitement à vos soirées entre amis. Quant à la seconde, que je dois encore encoder (Dieu que c'est long...), elle siéra parfaitement à l'atmosphère cotonneuse d'un dimanche brumeux (oui, je sais, on est bientôt en été, mais on ne se refait pas, je suis désolé).

C'est marrant, ça m'a rappelé l'époque où je restais posté devant ma chaîne pendant des heures pour faire des compils sur K7. Il me semble que la dernière remonte à l'époque où j'étais à Rennes, pour une demoiselle qui écoutait pas mal de rock qui fait du bruit. J'avais donc fait de mon mieux, et avais réuni des morceaux de Chokebore, Slint et Deftones, entre autres réjouissances. Sans succès... J'espère que cette fois, je parviendrai à faire chavirer quelques cœurs (au moins ceux de mes deux comparses du mardi soir) !! Si vous voulez tout apprendre de l'art de faire une compilation réussie, je ne saurai que trop vous conseiller le film High Fidelity de Stephen Frears (ainsi que le livre de Nick Hornby dont il est tiré).

Pour faire un rapide tour d'horizon des morceaux, vous trouverez dans la première des choses déjà entendues dans l'émission, comme Vondelpark (mon chouchou du moment), Summer Camp (avec un morceau beaucoup plus dansant qu'à l'accoutumée, et de fait moins proche de Memoryhouse), Maria Minerva, Sutja Gutiérrez ou Toro Y Moi. Pas mal de nouveautés également avec Yojimbo Billions, Ford & Lopatin ("formerly known as Games", comme dit Wikipedia), Aladdin (alias Nicolas Ker et Gilb'r) et Blood Orange (le nouveau projet de Devonte Hynes, déjà croisé dans Lightspeed Champion et Test Icicles).

Et si vous voulez tout savoir, j'ai un petit faible pour les morceaux de Guards, Hunters (ça doit être les guitares...) et Det Lilla Extra, qui me rappelle un peu Fever Ray et The Knife (certainement la swedish touch).

Et en super bonus (et surtout parce que je n'ai pas réussi à l'encoder), un lien pour télécharger Neon Colony, un morceau de Solar Bears que j'aime bien : c'est que ça se passe.

Je vais essayer de m'occuper de la seconde partie aujourd'hui, mais ça risque d'être un peu tendu.

A très vite, et enjoy !! xo